@article{oai:konan-u.repo.nii.ac.jp:00003124, author = {中村, 典子 and NAKAMURA, Noriko}, issue = {22}, journal = {言語と文化, Language and Culture : The Journal of the Institute for Language and Culture}, month = {Mar}, note = {application/pdf, D’après les données du recensement de 2016, la population immigrante canadienne représente 21,9 % de la population totale, soit plus d'un Canadien sur cinq, et cette proportion d'immigrants se trouve être plus élevée que celle de 2011, qui représentait 20,6 % de la population. En fait, le Canada a accueilli 1.212.080 immigrants pendant la période allant de 2011 à 2016, y compris 26.550 réfugiés syriens, comme l’avait promis le premier ministre Justin Trudeau lors de la campagne électorale qu'il avait remportée le 19 octobre 2015, sa promesse étant de recevoir environ 25 000 réfugiés dès que possible. L’accueil constant d’immigrants et la diversité ethnoculturelle au Canada semblent être considérés comme ce qui fait la force du pays. Or, il existe, dans le même pays, deux manières de gérer la diversité ethnoculturelle : d’un côté le multiculturalisme du gouvernement fédéral canadien, et de l’autre l’interculturalisme du gouvernement québécois. Le Québec s’opposait et s’oppose à la politique canadienne de multiculturalisme, officialisée d’abord en 1971 par le premier ministre de l’époque Pierre Trudeau. Si la province du Québec n’a pas adopté la loi constitutionnelle de 1982, comprenant La Charte canadienne des droits et libertés, à cause, entre autres raisons, de l'article 27 de ladite Charte sur « le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel », c’est parce que, pour promouvoir l’égalité culturelle, avaient été ignorés le principe de la dualité linguistique et culturelle et la spécificité du Québec où la population était majoritairement francophone. Il fallait donc que la province invente son propre modèle pour aménager la diversité ethnoculturelle provenant de l’immigration, modèle convenant à la situation et aux aspirations du Québec ; d’où la naissance de l’interculturalisme québécois. Toutefois, le terme d’interculturalisme québécois n’est pas défini officiellement. Un certain paradigme mettant le français au rang de langue commune des rapports interculturels peut être retracé depuis les années 1980, mais le terme s’est fait plus largement connaître dans le fameux Rapport Bouchard-Tayor intitulé Fonder l’avenir, le temps de la conciliation, publié en 2008.  Dans cet article, après avoir expliqué la genèse et le terme d’interculturalisme québécois, nous réfléchirons sur la laïcité au Québec, en particulier, par rapport à la Loi 62, adoptée le 18 octobre 2017, sur la neutralité religieuse de l’État, et prévoyant que les prestations des services publics seront dispensées et reçues à visage découvert. En effet, à l’heure actuelle, certains pays prennent ce genre de mesure concernant le voile intégral, interdit pour la première fois en France en 2010. Enfin, à partir de nos réflexions sur l’interculturalisme et la laïcité au Québec, nous aimerions penser à une société multiculturelle à venir, dans le Japon d’aujourd’hui dont la population diminue progressivement, afin de créer un « vivre-ensemble » de façon harmonieuse, non seulement pour les résidents au Japon mais aussi pour les personnes en mobilité chez nous.}, pages = {273--288}, title = {カナダのケベック州におけるインターカルチュラリズムと非宗教性をめぐって (平成29年度 兵庫海外研究ネットワーク(HORN)事業による共同研究)}, year = {2018}, yomi = {ナカムラ, ノリコ} }