@article{oai:konan-u.repo.nii.ac.jp:00001732, author = {中村, 典子 and NAKAMURA, Noriko}, issue = {20}, journal = {言語と文化, Language and Culture : The Journal of the Institute for Language and Culture}, month = {Mar}, note = {application/pdf, Au Canada, dont la population actuelle anglophone est de 57 % et la population francophone de 22 %, le gouvernement fédéral dirigé par Pierre Trudeau adopta, en 1969, la Loi sur les langues officielles, et désigna deux langues comme officielles : le français et l’anglais. La grande innovation de ladite loi résidait dans le fait qu’elle instaurait le bilinguisme officiel au niveau du gouvernement fédéral du Canada. Ainsi, le bilinguisme canadien est constitué par l’ensemble des législations et politiques qui mettent en oeuvre le statut égal du français et de l’anglais au niveau national et protègent les droits des minorités francophones ou anglophones dans les différentes provinces. Cependant, d’une province à l’autre il existe une politique linguistique différente. Dans la plupart des provinces dont les citoyens sont en majorité anglophones, est toujours pratiqué l’unilinguisme de l’anglais. Or la province du Nouveau-Brunswick, à la suite cette loi de 1969, devint la seule province officiellement bilingue. En effet, le Nouveau-Brunswick comptait à l’époque près de 30% de francophones, descendants des Acadiens expulsés en 1755 par les Anglais pendant la Guerre de la Conquête. D’autre part, le gouvernement du Québec adopta en 1977, soit un an après l’arrivée au pouvoir du Parti québécois sous la direction de René Lévesque, la Charte de la langue française, souvent plus connue sous son nom officieux de loi 101. Avec cette loi, le Québec, comptant près de 80% de francophones contre 15% d’anglophones, devint la seule province fixant le français comme unique langue officielle : l’unilinguisme du français est maintenu, non seulement dans les textes et documents publiés par le gouvernement, mais aussi dans la signalisation routière et dans l’éducation des enfants jusqu’au collège. Ainsi, les Canadiens francophones persistent dans leurs efforts pour préserver, de droit comme de fait, leur langue, leur culture et l’histoire de leurs ancêtres. Qui plus est, d’après Lysiane Baudu, auteure du livre intitulé Les Canadiens francophones, les francophones sont plus favorables au bilinguisme (85%) que ne le sont les anglophones (57%). Dans cet article, après avoir parcouru rapidement la situation actuelle et l’histoire de la politique linguistique au Québec et au Nouveau-Brunswick, nous réfléchirons sur l’importance des politiques linguistiques du point de vue de l’identité de chaque citoyen à travers le film québécois Mommy - dû à un très jeune réalisateur montréalais : Xavier Dolan, qui a remporté au festival de Cannes 2014 le Prix du jury - pour enrichir nos considérations sur la langue française.}, pages = {39--61}, title = {カナダのフランス語話者とアイデンティテイ}, year = {2016}, yomi = {ナカムラ, ノリコ} }